Apolline de Gourlet

AppollineGourlet

Apolline de Gourlet (1866-1952)

Fille du marquis de Gourlet, administrateur des musées nationaux résidant au palais de l’Elysée pour l’exercice de ses fonctions, Apolline de Gourlet est, de ce fait, familière des milieux politiques. Elle noue une amitié avec Lucie Felix-Faure, fille du Président de la République, et ensemble avec Henri Rollet, elles fondent en 1895 la Ligue fraternelle des enfants de France.

Dès 1897, elle coopère aux initiatives de Mercédès Le Fer de la Motte, notamment en étant la secrétaire associative de l’Œuvre sociale de Popincourt à partir de 1900, puis de La Maison sociale à partir de 1903. Ses nombreuses publications diffusent efficacement les finalités et les réalisations des Maisons sociales. Plus tard, dans cette lignée, en tant qu’administratrice, elle apporte durablement son concours (1920-1940) à La Résidence sociale de Marie-Jeanne Bassot.

Elle contribue aussi au développement des Œuvres du Moulin Vert de l’abbé Viollet en dirigeant la Section de l’Amélioration du Logement ouvrier du 20e arrondissement et surtout en collaborant pendant trente ans à la revue L’Assistance éducative, en tant que secrétaire de rédaction.

En 1915, avec Mme Moreau de La Meuse, elle constitue le Secrétariat français des villages libérés qui s’occupe de l’hébergement des populations réfugiées et de leur retour dans leur village.

Elle crée en 1919 avec Marie Diémer et l’abbé Viollet, l’une des premières écoles de travail social, Pro Gallia, école d’action sociale qui deviendra en 1929 l’Ecole d’action sociale de Levallois-Perret. Elle y assure un encadrement pédagogique et des enseignements.

Lorsque Marie-Jeanne Bassot crée la Fédération des centres sociaux de France en 1922, sa nomination comme présidente va de soi, tant son implication est ancienne, tant sa maîtrise intellectuelle et pratique de la formule centre social est grande et reconnue. Elle porte ainsi, jusqu’en 1945, la continuité du projet social global et résidentiel des centres sociaux.

Elle décède en 1952 au Manoir du Ris où elle s’était retirée.

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